O recenzie bună la Iluzia Anticomunismului în Le Courrier des Balkans. Pentru francofonii interesaţi:
Paradoxalement, c’est sur le terrain de la condamnation du passé communiste roumain, condamnation qui semblait faire l’unanimité, que nos « boyards » allaient se retrouver plus sérieusement déstabilisés. De ce point de vue le livre collectif paru l’année dernière sous le titre L’illusion de l’anticommunisme : lectures critiques du Rapport Tismăneanu [1] (IA), et les réactions qu’elle a suscitées sont éclairantes.
Élu en décembre 2004, le Président Basescu avait constitué en avril 2006 une commission chargée de rédiger un rapport sur les crimes du régime communiste roumain. Présenté à la fin de l’année, ce rapport, dit final, fut suivi d’une déclaration politique du Président devant la Parlement condamnant « explicitement et catégoriquement le système communiste en Roumanie ». La lecture des 666 pages proposées dès janvier 2007 sur le Net ne laisse aucun doute : le Rapport Tismaneanu est plutôt bâclé, le ton est souvent péremptoire, les sources ne sont pas toujours indiquées, les affirmations rarement étayées d’arguments convaincants. Nous sommes loin du rapport, également final, de la commission Wiesel qui l’a précédé (novembre 2004), en a constitué en quelque sorte le modèle et, surtout, a donné lieu à une prise de position du Président Iliescu reconnaissant, à la veille de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, la responsabilité de l’État roumain dans les massacres commis contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Primo, il signifie l’existence d’un pôle de gauche qui trouve enfin ses repères, avance sans complexe des arguments crédibles et cohérents, et bouscule enfin le monopole exercé depuis 1989 par une droite qui se veut résolument moderne et se pose en arbitre moral de la vie politique, qui n’hésite pas à s’afficher comme telle mais n